Beck

Beck

Beck est blond. Beck est jeune. Beck est… Beck. Surgi de nulle part ou presque, ce petit homme à gueule d’angelot a mis le monde à ses genoux par la grâce d’un tube aussi imparable qu’entêtant, "Loser". Incontrôlable et incontrôlé, il est l’un des rares artistes à avoir signé sur une major et qui, pourtant, dispose d’une liberté artistique totale. Pour preuve, il vient de sortir son deuxième album de l’année, "One Foot In The Grave", sur le minuscule label américain K Records. Mieux encore, ce gamin a inventé un style hybride, en mélangeant rythmique hip-hop et guitares folk, accords bluesy et phrasé rap. Sur scène, parfois accompagné par trois amis adeptes de "Kojak" et sobrement baptisés les… Losers, il joue acoustique et électrique, passe du kazoo à l’harmonica, du moog au chant pour des concerts chaotiques et indescriptibles.
Pour sa première française, Beck est attendu au coin du bois. Le gamin décevra-t-il ? Impossible. Car ce n’est pas tous les jours que l’on a la chance de pouvoir tomber sur ce genre de Beck.

Los Angeles, Etats-Unis
1988

post-3989

La Cité
TRANS – 1994
jeu. 01 Déc à 20h00