Cass McCombs
Tandis que les hype se suivent, se ressemblent et laissent dans leur sillage espoirs détruits et auditeurs fatigués, certains se tiennent à l’écart du monde et l’observent tourner, l’air de rien. Cass McCombs est de ceux-là. L’Américain a aligné, en sept ans et dans un silence assourdissant, quatre albums qui laissent sans voix. La sienne, touchante et fragile, conte quelques peines de coeur teintées d’un humour noir croisé chez Bill Callahan ou Morrissey. Depuis Baltimore, le jeune homme imagine l’Angleterre d’Echo & The Bunnymen ou The Cure et concrétise ses fantasmes à travers ses disques. Cette pop noire et bouleversante restera-t-elle encore (trop) méconnue ? Cass McCombs s’en fiche peut-être. Pas nous.
Etats-Unis
post-6716
La Cité
TRANS – 2009
ven. 04 Déc à 19h30
TRANS – 2009
ven. 04 Déc à 19h30