Mahjongg

New York, 1978 : une poignée de petits blancs jouant du rock découvrent l’existence du funk. Le courant punk-funk qui en découle est prometteur mais il tourne court, dépassé par la coldwave, la new wave et les nouveaux instruments électroniques… Mahjongg reprend les choses là où elles avaient été laissées à l’époque. Sauf que depuis les Talking Heads, les jeunes générations ont aussi été marquées par The Jesus & Mary Chains, les Pixies, Daft Punk et l’électroclash. S’ils sont capables d’enchaîner une pop song écorchée et un morceau indus langoureux à la rythmique tribale, ce quintet de Chicago a quand même pour spécialité un discopunk Io-fi, sautillant et débraillé. Un vrai breuvage toxique à base de rock rugueux, de funk crasseux et d’électro cheap. Attention : leur rock n’ roll chimique et dansant peut provoquer de violentes montées…