1996

EDITO

Les Transmusicales sont et resteront un festival à part. Unique en France. Unique en Europe. Unique dans le monde. Un festival qui se déroule en plein hiver – quelle idée saugrenue ! -, qui se refuse à une programmation « confortable » – il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de tête d’affiche – et qui privilégie le mélange des styles et des tendances. La dix-huitième édition des Trans ne va pas faillir à ces règles d’or. Près d’une centaine d’artistes à découvrir ou à redécouvrir, des groupes qui viennent pour première fois en France, d’autres qui semblent revenir de nulle part.
Une édition qui s’ouvrira avec le jeune Français Jérôme Minière pour s’achever avec l’Anglais Justin Robertson. Entre, des artistes venus du Brésil, d’Allemagne, des Etats-Unis, de Bretagne, d’Ecosse, de France, d’Israël ou d’Autriche et qui épousent, avec plus ou moine de respect, tous les genres possibles et imaginables : rock, techno, house, pop, musique traditionnelle, dub, easy-listening. Trois jours, trois nuits pendant lesquels on rêverait de posséder le don d’ubiquité. Pour être sûr de ne pas rater ceux qui pourraient devenir des stars de demain.
Magic BASTERRA