2007

EDITO

Trans Musicales. Le mot n’existe toujours pas dans le dictionnaire. Pourtant, le festival rennais est une institution, sans équivalent ici
 ou ailleurs. Une institution qui rime avec marathon. Sa réputation internationale repose sur l’éclectisme d’une programmation idoine, que les festivaliers prennent souvent plaisir à découvrir in situ. Car on part
aux Trans en décembre, comme d’autres vont à la messe le dimanche.
 Ce rituel hivernal clôt idéalement une année musicale, en faisant rimer paroles et musiques et en créant des passerelles improbables, qu’elles soient artistiques ou humaines. Des groupes à foison, des spectateurs au diapason. L’équation est à la fois simple et complexe. Cette édition d’avant le trentième anniversaire s’annonce d’ores et déjà riche en découvertes, révélations et confirmations.
Et s’il est inutile de parier sur un nom particulier, les surprises ne manqueront assurément pas. Pour paraphraser le titre d’un livre de Raphaëlle Billetdoux, les nuits des Trans Musicales sont plus belles que nos jours.
Franck VERGEADE