2015

EDITO

« Un festival est une célébration de l’humain, qu’il soit artiste ou public. »
Il y a plusieurs mois, cette phrase concluait une interview, puis elle est revenue en leitmotiv dans nos conversations. Oui, ce n’est donc que ça, mais c’est tout ça.
Cela s’incarne aux Trans, origine et expression la plus complète du projet de l’Association Trans Musicales.
Cela s’entend dans notre projet artistique, volonté de montrer la multiplicité des chemins artistiques et l’infini de la création humaine.
Cela se vit dans notre projet culturel, s’attachant à faire sens par les sens, pour les publics.
Cela se lit, enfin, dans notre engagement pour le développement durable depuis onze ans déjà.
Pourquoi ce choix ? Parce que le développement durable met l’humain au coeur de sa pensée, y incluant de fait la culture, ou plutôt les cultures.
Comme nous pour qui la biodiversité et la diversité culturelle ne sont que les deux dimensions, externe et interne, de l’humanité que les droits culturels traitent en respect de son altérité et dignité.
Alors, la certification ISO 20121, obtenue par l’ATM le 5 décembre 2013, est une étape pour s’approprier cette norme très méthodologique, faite pour les événements intégrant le développement durable. Cette mise
sous contrainte, pas vraiment funky au premier abord, nous fournit pourtant les moyens de renforcer notre propos en donnant autant de sens à notre manière d’agir qu’au contenu de notre action.
Cette année, les Trans auront lieu pendant la tenue de la COP 21.
Si nous souhaitons qu’elle aboutisse à des décisions concrètes et appliquées, n’oublions pas nos responsabilités au quotidien et dans nos plus petits gestes. Et dans cette volonté, les 37èmes Trans sont notre manière d’oeuvrer à la diversité culturelle et à la pluralité artistique.
Béatrice Macé